Les batailles en Alsace-Lorraine
les combats d'août 1870 :
- 2 : Sarrebruck prise par les français
- 4 : Wissembourg
- 6 : Reichshoffen (Woerth, Froeschwiller)
- Spicheren
- 14 : Borny (Colombey)
- 16 : Mars-la-tour, Rezonville, Vionville
- 18 : Saint-Privat, Gravelotte
- 26 : Ladonchamps
- 31 : Noisseville
Deux divisions du 2° corps attaquèrent un poste avancé que les allemands tenaient à Sarrebruck : combat sans utilité, les troupes se retirèrent.
La division Abal Douay du 1° corps (5000 hommes) fut attaquée, à l'improviste, par la 3° armée allemande (40 000 hommes dirigés par le Prince Royal), et se replia sur Woerth après la mort du général Douay.
L'avant-garde allemande attaqua à nouveau à l'improviste et toute l'armée se déploya au son du canon (126 000 hommes et 300 canons contre 46 000 français et 120 pièces).Le combat fut opiniâtre mais la supériorité du nombre était trop grande et les français purent se retirer grâce aux deux charges de cavalerie restées célèbres : Michel " charge de Reichshoffen " et Bonnemains,
Les 1° et 2°armées allemandes prennent d'assaut les hauteurs de Spicheren, défendues par le 2° corps français ( 70 000 hommes contre 30 000). Le général Frossard non soutenu par les corps voisins, dut céder le terrain.
Investi du commandement en chef ( 2° au 6° corps) le 12 août, le maréchal Bazaine manifesta d'abord l'intention de se retirer sur Verdun pour se regrouper ensuite avec le 1° corps du maréchal Mac-Mahon à Châlons.Le mouvement se fit avec beaucoup de lenteur et les allemands ne laissérent pas le temps de l'effectuer. Le 14 août, en milieu d'après-midi, les avant-gardes allemandes attaquèrent le 3° corps près de Borny. Soutenus par le retour du 4° corps, les français restèrent maîtres du terrain mais furent retardés de deux jours dans leur traversée de Metz et de la Moselle.
Au matin, l'empereur Napoléon III quitta Gravelotte et continua sa route sur Verdun. Les allemands avaient l'intention de couper cette voie à l'armée française et firent mouvement vers le nord. Le combat d'infanterie et d'artillerie se développa sur une ligne très étendue, de Rezonville à Mars-la-tour. Les régiments de cavalerie des deux armées s'affrontèrent en soirée en de terribles mêlées. La nuit tombée, aucun des deux adversaires ne pouvait s'attribuer la victoire , mais les allemands avaient arrêté la marche des français.
septembre 1870 :
- 27 : Peltre
octobre 1870 :
- 31 : Noisseville